Les compagnies aériennes du monde entier ont fait les frais de l’épidémie de coronavirus, que ce soit en termes d’emplois ou, plus globalement, de fonctionnement.
Ainsi, par exemple, la compagnie italienne Alitalia a reçu trois milliards d’euros sous forme de prêt bancaire garanti par l’État, celui-ci devenant, de fait, le propriétaire de l’entreprise. En Allemagne, l’État entend acquérir 25 % du capital de la compagnie Luftansa, tandis que la compagnie Air France-KLM se montre peu optimiste sur les mois à venir.
Alors que l’épidémie se poursuit en automne et que le nombre de voyageurs reste au plus bas, les transporteurs et les aéroports sont toujours en difficulté, annonçant qui des licenciements, qui une réduction du trafic.